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Assurance Emprunteur : 5 erreurs à ne pas faire !

Lors de la souscription d’un crédit immobilier, l’assurance emprunteur s’avère souvent indispensable.

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La plupart des Français qui se lancent dans l’achat d’un bien immobilier ou un investissement locatif ont besoin d’un crédit pour financer leur projet.

L’assurance emprunteur, systématiquement exigée par la banque lors de la souscription, est souvent négligée par les futurs acheteurs. Résultat : elle coûte trop cher ou elle ne répond pas totalement à leurs besoins. Voici les 5 erreurs à ne pas commettre au moment de choisir votre assurance de prêt immobilier.

1 – Ne pas comparer les offres

Cette erreur est probablement la plus courante. Lors de la souscription d’un prêt immobilier, les demandeurs ont tendance à adhérer au contrat d’assurance de groupe proposé par la banque. Or, celui-ci ne répond pas forcément à leurs besoins. Effectivement, l’assurance de groupe est un contrat d’assurance collective négocié par l’établissement de crédit auprès d’un assureur pour le compte de ses clients. Elle repose sur une mutualisation des risques entre les emprunteurs, ceux présentant peu de risques composant les profils risqués. Les contrats d’assurance de prêt individuelle sont généralement moins onéreux car ils tiennent compte du profil de l’emprunteur (âge, état de santé…) en plus des caractéristiques du financement (montant, durée, mensualités, taux).

Il est donc recommandé de ne pas opter pour l’assurance emprunteur proposée par la banque sans avoir comparé les offres. La mise en concurrence des assureurs peut vous faire réaliser d’importantes économies.

2 – Ne pas vérifier les garanties

Les contrats d’assurance de prêt comprennent a minima les garanties décès et perte totale et irréversible (PTIA). La première déclenche le remboursement du capital restant dû par l’assureur suite au décès de l’emprunteur. La seconde permet de bénéficier d’une prise en charge des mensualités restantes dès lors que l’assuré se trouve dans un état particulièrement grave, nécessitant le recours à une personne tierce pour effectuer les actes de la vie courante.

Ces deux garanties peuvent s’avérer insuffisantes selon votre profil. Pour bénéficier d’une protection optimale, il peut être judicieux d’adhérer à des garanties optionnelles comme l’incapacité temporaire de travail (ITT) qui intervient si, par maladie ou accident, vous êtes temporairement inapte à exercer votre activité professionnelle, la garantie invalidité permanente totale ou partielle (IPT/IPP) qui s’applique si vous n’êtes définitivement plus en mesure d’occuper votre poste. Enfin, la garantie perte d’emploi, également facultative, vous couvre en cas de licenciement et lorsque vous percevez une indemnité chômage.

En fonction des garanties du contrat, le taux de l’assurance de crédit peut varier de 0,20 % pour les contrats les plus avantageux à 0,65 % pour les plus coûteux, d’où l’intérêt d’étudier avec attention les garanties proposées par l’assureur.

3 – Faire l’impasse sur les exclusions de garantie

Tout comme les garanties, les exclusions ont leur importance. Pour rappel, elles correspondent aux évènements non-couverts par le contrat et peuvent être plus ou moins nombreuses selon les compagnies d’assurance.

Il existe les exclusions générales qui comprennent notamment les faits volontaires, les conséquences de faits de guerre, d’actes de terrorisme, d’émeute, de sabotage ou d’explosion nucléaire. Les assureurs imposent aussi des exclusions spécifiques à l’état de santé de l’emprunteur (pathologies du dos, maladies psychologiques…), à sa profession, à la pratique d’un sport à risques (sport extrême ou dangereux).

Pour déterminer les exclusions de garanties qui vous sont applicables, l’assureur s’appuiera sur les réponses fournies à travers un questionnaire de santé. Celles-ci portent principalement sur votre âge, votre taille et votre poids, votre statut de fumeur ou non-fumeur, vos traitements médicaux, vos antécédents médicaux, vos précédentes hospitalisations.

Si vous présentez un profil à risques, il est possible que votre contrat d’assurance emprunteur comprenne un grand nombre d’exclusions de garanties. La solution peut être de racheter certaines d’entre elles, c’est-à-dire de vous protéger sur un ou plusieurs risques en contrepartie d’une surprime ou majoration de tarif. Deuxième possibilité : se tourner vers une assurance de prêt spécialisée. Si vous êtes un sportif professionnel ou si vous avez un risque aggravé de santé, il existe des contrats d’assurance spécifiques qui couvriront les risques particuliers auxquels vous êtes exposé.

4 – Ne pas s’intéresser à la quotité d’assurance

La quotité d’assurance correspond au niveau de protection de chaque emprunteur. Elle est exprimée en pourcentage du montant du crédit.

Il vous revient de choisir la quotité de votre assurance de prêt en accord avec la banque. La plupart des établissements de crédit exigent une couverture sur l’intégralité de la somme empruntée. La quotité minimum est donc de 100 % mais elle peut aller jusqu’à 200 % si vous empruntez à deux. Il faut savoir que la quotité a un impact sur le montant de la prime d’assurance. Pour l’alléger et si vous empruntez en couple, vous pouvez décider d’opter pour une répartition 50/50. Cette solution n’est à envisager que si vous ne présentez pas de risque particulier et si vos revenus sont à peu près équivalents à ceux de votre conjoint. Dans le cas contraire, il reste possible de choisir une quotité plus élevée pour l’emprunteur présentant des problèmes de santé ou bénéficiant de revenus plus importants.

5 – Ne pas consulter le délai de carence

Le délai de carence en assurance emprunteur correspond à la période pendant laquelle les garanties ne s’appliquent pas. Il se distingue du délai de franchise où la garantie concernée est acquise mais l’indemnisation n’est versée qu’une fois le délai écoulé.

Il est indispensable de vérifier le délai de carence applicable pour chacune des garanties dans les conditions générales du contrat d’assurance de prêt immobilier. Sa durée minimale est d’un mois mais il atteint le plus souvent 12 mois ce qui veut dire que pendant près d’un an, vous ne pourrez pas bénéficier des garanties souscrites.

Sachez qu’il existe des assurances de crédit sans délai de carence. Pour en profiter, vous devrez le plus souvent revoir votre budget à la hausse.

Vous connaissez désormais les 5 erreurs à ne pas faire pour souscrire la meilleure assurance emprunteur. N’hésitez plus, comparez dès maintenant les offres et faites plusieurs demandes de devis en ligne !